Le Conseil d’État a répondu le dimanche 29 novembre 2020 au référé déposé par la Conférence des Évêques de France. Le juge a « estimé que ce plafond était disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et que le Gouvernement avait porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale qu’est la liberté de culte. »
Nous attendons évidemment la modification du décret gouvernemental du 27 novembre, qui doit intervenir avant jeudi 3 décembre. Mais nous pouvons d’ores et déjà programmer nos offices. Nos célébrations reprennent donc selon le programme habituel des offices en période scolaire. Le catéchisme reprend aussi dès le mardi 1er décembre. Nous savons que la fréquentation habituelle de nos célébrations ne dépassera très probablement pas les jauges qui nous seront prescrites…
Avec notre Archevêque, et avec la Conférence des Évêques de France, nous nous réjouissons de ce « que soit ainsi reconnu en justice le caractère manifestement illégal de la décision qui avait été prise par le gouvernement, au mépris de la concertation intervenue » entre le gouvernement et les Évêques. Cela fait toujours du bien lorsque la raison est reconnue…
P. Benoît-Marie Roque,
Curé de Notre-Dame des Blancs-Manteaux