Dimanche dernier 16 avril 2023, nous avons dit au revoir à notre secrétaire paroissiale, Iona, qui travaillait dans la paroisse avec nous depuis le printemps 2016. Merci à elle pour son engagement, son travail, son sourire et sa bonne humeur qui nous ont accompagnés. Merci également pour son discours très émouvant que vous pourrez lire ci-dessous.
A bientôt Iona ! Vous serez toujours la bienvenue à Notre-Dame des Blancs-Manteaux…
Notre-Dame des Blancs-Manteaux,
J’ai tout de suite été présentée à Yves, qui avec son sourire ravageur et ses paroles positives, m’a accompagnée tout au long de ses années en venant m’apporter les documents pour le catéchisme ou les invitations pour le Café Gourmand.
Irène me faisait la joie de venir deux fois par mois pour faire tinter les pièces de la quête avec Dany, dans la salle à manger.
Sœur Marie-Thérèse récupérait les feuilles d’annonce en A3 qu’elle affichait dans l’église. Elle est partie à la Maison… Marie-Thérèse, mais ses feuilles sont restées « pour la Sœur »…
Toute l’essence de la paroisse, vous, les bénévoles, Alain, Christian, Ariane, Martin, Béatrice et Charles-Henri, et tous les autres… Merci de m’avoir accueillie lors des après-midi remplissage d’enveloppes, le tout arrosé de café, petits gâteaux et rires. Une pensée pour Philippe qui nous racontait toujours les mêmes histoires sans lesquelles nos moments étaient quelque peu ternes.
Merci à mon plus jeune pote de la paroisse, Marco, qui venait avec Isabelle, laquelle travaillait à corriger le latin de la thèse de Martin. Marco m’offrait des super dessins tout en philosophant sur les choses de la vie, de la paroisse… La première fois que je l’ai rencontré, il avait, je crois, 6 ans !
Michel, à la lecture d’une de mes premières feuilles de messe, m’a déclaré : c’est illisible, tu pourrais m’agrandir tout cela ? Depuis ce jour, un gros dilemme s’est imposé à moi : comment accéder à sa demande sans diminuer les lectures ni surtout… les annonces du curé ?!
Non, je n’oublie pas don Benoît-Marie, à qui je voudrais commencer par demander pardon :
Pardon pour mes retards, dus un peu à la ligne 13 puis à la ligne 5, mais surtout à mon incapacité à quitter l’endroit dans lequel je me trouve… Les 10 minutes perdues à faire le tour de la maison se répercutaient invariablement sur mon arrivée…
Pardon pour mes choix musicaux que vous avez subi ces 7 dernières années, nos bureaux étant voisins, pardon pour mes réactions légères devant une tâche à accomplir : ah, non, pas question, ça me soûle de faire cela…
Et merci : merci pour votre bienveillance, qui, plus qu’une accroche de la paroisse, est votre plus grand trait de caractère, merci de m’avoir appris tant de choses, merci de m’avoir consolée quand j’avais de la peine, merci d’avoir partagé mes joies et mes rires, merci d’avoir émis un rictus à chacune de mes blagues de caverne, merci d’avoir arbitré nos simulacre d’engueulades avec Michel, lors desquelles vous preniez ma défense une fois sur dix, quand même… merci de m’avoir emmenée dans toutes ces balades priantes et culturelles lors des journées paroissiales (la prochaine a lieu lors du Frat…), merci pour ces déjeuners du jeudi où j’ai découvert vos talents culinaires ainsi que ceux de vos confrères (qui, pour ceux qui en doutaient, sont bien recrutés sur un critère bien précis : LGBT, loyaux, grands, beaux et travailleurs…)
En partant aujourd’hui, je perds un curé, un chantre, un sacristain, un diacre, des bénévoles, un jeune pote mais je reviendrai vous voir, vous tous qui êtes devenus des amis.
Iona.