Réponses du jeu de piste 12-17 ans

Question n° 1

Il s’agit du très grand tableau de la multiplication des pains, œuvre de Claude II Audran. Le tableau se trouve dans le déambulatoire de droite (quand on regarde vers le chœur). Le tableau est au niveau du chœur, en face des statues de saint Antoine, sainte Thérèse et sainte Jeanne-d’Arc. Claude II Audran est né à Lyon en 1637 et mort à Paris en 1684.

Sur le tableau, on voit trois paniers qui servent à distribuer le pain multiplié.

Question n° 2

Il s’agit de la série de six tableaux qui se trouvent au fond de la chapelle Sainte-Geneviève (chapelle attenante à l’église, à droite quand on entre par la rue des Blancs-Manteaux).

Ils sont du peintre d’origine flamande Ferdinand ELLE (né à Malines vers 1580 et mort à Paris en 1637).

De gauche à droite :

Elie dans le désert. Épuisé, il s’endort et risque de mourir de faim et de soif. Par deux fois, un ange le réveille et lui fait manger un pain déposé à son côté et boire à la cruche. Voir 1 R 19, 1-8.

Crédit photo : Yannick Boschat

La rencontre d’Abraham et de Melchisédech (Gn 14, 18-20). Melchisédech, roi de Salem et prêtre du très haut, offre le pain et le vin.

Crédit photo : Yannick Boschat

Pour répondre à la colère du peuple, qui souffre de la soif, Moïse a frappé le rocher d’où jaillit l’eau (Ex 17, 1-7). C’est le seul tableau de la série où il n’est pas question de nourriture, mais seulement de boisson…

Crédit photo : Yannick Boschat

La manne. Dans le désert, le peuple d’Israël a faim et il récrimine. Sur l’intercession de Moïse, le Seigneur fait tomber la manne, qui a nourri le peuple durant les quarante années de son séjour dans le désert (Ex 16, 1-36). Et rapidement, le peuple s’est lassé de cette nourriture qui était toujours la même (Nb 11, 4-33 ; Nb 21, 5).

Crédit photo : Yannick Boschat

Le prêtre Ahimélek remet au futur roi David les pains de propitiation (1 S 21, 1-7). David fuyait devant le roi Saül qui voulait tuer David dont il était jaloux. Lui et ses compagnons avaient faim. Le prêtre Ahimélek lui donne les pains dont David a besoin.

Crédit photo : Yannick Boschat

Samson mange un rayon de miel qu’il a trouvé dans la carcasse d’un lion qu’il avait précédemment tué (Jg 14, 1-20). Cet événement inspire à Samson l’énigme qu’il a proposée aux Philistins.

Crédit photo : Yannick Boschat

 

Question n° 3

Les deux vitraux représentant les instruments de l’arrestation de Jésus et de sa passion se trouvent tout en haut de la nef, au-dessus du chœur, à gauche et à droite du vitrail de la croix de Jésus.

Les instruments de l’arrestation de Jésus : vitrail de gauche.

On y voit :

·       La lanterne,

·       Le glaive qui a blessé Malcus à l’oreille,

·       Un rameau d’olivier, pour rappeler que le lieu était le jardin des Oliviers,

·       Le lien qui a permis de ligoter Jésus,

·       Le bleu de la nuit durant laquelle a eu lieu cette arrestation.

 

Les instruments de la passion : vitrail de droite :

On y voit :

·       Le manteau rouge dont on a revêtu Jésus pour le tourner en dérision,

·       Le marteau qui a servi à planter les clous,

·       Les tenailles pour arracher les mêmes clous,

·       La lance qui a percé le cœur de Jésus,

·       La couronne d’épine,

·       Les trois clous.

Question n° 4

Il s’agit du tableau du lavement des pieds. Œuvre, en 1827, du peintre Latil (1785-1890), élève du baron J.-Antoine Gros. Sur le tableau, Jésus est vêtu d’une tunique rouge et d’un manteau bleu (le rouge symbolise la terre et le bleu, le ciel. Le message est que Jésus est à la fois de la terre et du ciel). On peut présumer que celui à qui Jésus lave les pieds, vêtu de jaune, est l’apôtre Pierre, du fait que dans le texte c’est surtout de lui qu’il est question et que sur le tableau, il a la chevelure et la barbe de l’ancien…

Crédit photo : Yannick Boschat

Question n° 5

 

Crédit photo : Yannick Boschat

Le tableau se trouve à côté de l’orgue de chœur (à gauche de l’orgue de chœur), dans la chapelle qui termine le déambulatoire de gauche lorsqu’on regarde vers le chœur. Le tableau est une œuvre, en 1808, du peintre et graveur Jean-Henri Marlet (1771-1847).

Il s’agit de l’épisode où une femme intervient chez un pharisien qui avait invité Jésus à dîner. La femme verse un parfum sur les pieds de Jésus. Elle essuie ensuite les pieds de Jésus avec ses cheveux, ce qui suppose qu’elle avait les cheveux assez longs… Cette scène est racontée par l’évangéliste Luc :

De l’évangile selon saint Luc.       
36 Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. 37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum. 38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum. 39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » 40 Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. » 41 Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. 42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? » 43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus. 44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. 45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. 46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. 47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » 48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » 49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? » 50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! » (Lc 7, 36-50)

Toujours l’iconographie représente sainte Marie-Madeleine avec de longs cheveux (souvent blonds) et un vase de parfum, justement du fait de la scène qui est racontée par saint Luc. Certes, Luc ne donne pas le nom de cette femme. Mais c’est la tradition qui identifie la scène racontée par Luc à celle de l’onction à Béthanie, racontée par Jean (Jn 12, 1-8) où Marie, sœur de Marthe et de Lazare est nommée. La tradition identifie cette Marie, la sœur de Marthe et de Lazare, avec Marie-Madeleine, qui est présente au pied de la croix et au matin de la Résurrection (Mt 27, 55 – 28, 1 ; Mc 15, 40 – 16, 9 ; Lc 24, 1-10 ; Jn 19, 25 – 20, 18)

Question n° 6

 

Saint Louis

  • Crédit photo : Michel Berr
    La statue du roi saint Louis se trouve en haut de la boiserie qui se trouve dans le chœur, à gauche quand on regarde vers le chœur. La statue (comme celle qui est photographiée dans le livret du jeu de piste) représente saint Louis portant, sur un coussin, la couronne d’épines du Christ. En 1239, saint Louis a ramené à Paris la couronne d’épines qu’il a achetée à l’empereur byzantin de Constantinople et c’est pour abriter cette relique insigne de la passion du Christ qu’il a fait construire la Sainte-Chapelle, qui se trouve actuellement dans l’enceinte du Palais de Justice de Paris, sur l’Ile de la Cité. Depuis 1806, la couronne d’épines est déposée à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Des pompiers l’ont courageusement sauvée lors de l’incendie du 15 avril 2019. Elle est régulièrement proposée à la vénération des fidèles.
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  • Saint Louis est aussi présent dans l’un des vitraux du déambulatoire de droite (quand on regarde vers le chœur de l’église), le quatrième vitrail à partir de la rue des Francs Bourgeois. Le vitrail est une œuvre de Raphaël Lardeur (1890-1967), en 1946, pour remplacer les vitraux qui avaient été soufflés par l’explosion d’une bombe allemande de 500 kg tombée sur l’immeuble voisin du presbytère, le 26 août 1944. En bas du vitrail, un cartouche indique : « Saint Louis fonde le monastère de Notre-Dame des Blancs-Manteaux ». C’est en effet le roi saint Louis qui a installé ici les premiers religieux chrétiens, en 1258, en appelant à Paris les Serviteurs de la Vierge Marie. Cet ordre mendiant, qui a été fondé en 1257 à Marseille (à ne pas confondre avec les Servites de Marie, qui ont été fondés en 1233 à Florence), était dédié à la méditation du mystère de l’Annonciation (Lc 1, 26-38). De ce fait, notre église est dédiée à ce mystère de l’Annonciation à Marie. Les serviteurs de la Vierge Marie avaient un habit religieux qui comprenait un manteau blanc. Les cinq religieux qu’on voit dans le tableau portent ce manteau blanc. L’ordre des Serviteurs de la Vierge Marie a été dissout en 1274 par le Concile de Lyon. En 1298, le monastère a été confié aux Guillemites, un ordre qui portait l’habit bénédictin, qui était noir. Et donc, pour quelques dizaines d’années de présence des Serviteurs de la Vierge Marie, le quartier, la rue et l’église ont porté le nom de Blancs-Manteaux.
    Sur le vitrail, remarquez les deux anges qui sont dans les deux coins supérieurs. Celui de gauche porte le sceptre du roi saint Louis. Celui de droite porte un voile représentant la couronne d’épines, et fait allusion au fait que la mémoire pieuse retient le plus du roi saint Louis.

 

 

  • Enfin, le médaillons qui représente le roi se trouve en-dessous de l’entablement de la voûte de la nef, au niveau du grand orgue, à droite quand on regarde vers le grand orgue, au-dessus de la dernière arche de la nef.

 

 

Question n° 7

Tableaux de notre église qui représentent le Saint-Esprit :

Le tableau de l’Annonciation, datant de 1668 et réalisé par Pierre Le Dart (1628-1698). Le tableau se trouve dans le déambulatoire de droite (quand on regarde vers le chœur) en face de l’entrée latérale du chœur. La scène représentée est celle qui est racontée par l’évangéliste Luc (Lc 1, 26-38). L’Archange annonce à Marie que l’Esprit Saint la couvrira de son ombre, et qu’ainsi elle concevra virginalement l’enfant Jésus.

Le baptême de Jésus. Le tableau (1843, de Paul Jourdy, 1805-1856), qui se trouve tout en haut, au-dessus du baptistère. Le récit du baptême de Jésus (Mt 3, 13-17 ; Mc 1, 9-11 ; Lc 3, 21-22 ; Jn 1, 32-34) mentionne à chaque fois la présence de l’Esprit du Seigneur représenté par une colombe.

La sainte Famille. Il s’agit d’une copie d’un tableau de Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682), qui est conservé au Nationalmuseum de Stockholm. Le tableau se trouve dans le baptistère. L’Esprit Saint tenant un rôle important dans la vie de la sainte Famille, il est aussi représenté sous forme d’une colombe.

Le mariage de Marie et de Joseph. Le tableau (datant de 1844 de Émile-Jacques Lafon (1817-1886), se trouve tout en haut, au-dessus de la chapelle de saint Joseph. Là encore, l’Esprit Saint ayant eu un grand rôle dans le vie de Marie et Joseph, il est représenté lors de leur mariage.

Mais en plus de ces quatre tableaux, on trouve d’autres représentations de l’Esprit Saint :

La gloire du chœur, au centre du chœur, au niveau de l’entablement de la voûte.

L’abat-son de la chaire en marqueterie. Cette chaire, d’origine probablement bavaroise du XVIIIème siècle, a été installée dans notre église en 1864.

Dans l’entablement de la voûte de la nef, une colombe (qui a perdu sa tête) au-dessus des stalles de droite.

Toujours dans l’entablement de la voûte de la nef, à droite, au-dessus de la troisième arche à partir du fond de l’église, il y a une colombe qui plane au-dessus de la représentation d’un baptistère.

Au-dessus de l’autel de saint Joseph, il y a une colombe.

Crédit photo : Michel Berr

Et ne pas oublier les sculptures sur la porte de chacun de nos quatre confessionnaux, où à chaque fois sont représentées la colombe et les clés de saint Pierre.

 

Si vous avez trouvé les bonnes réponses à cinq questions sur les sept posées, vous avez le droit de mettre gratuitement un cierge pour une intention de prière de votre choix…