« Le Verbe est la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. » (Jn 1, 9)
La promesse de l’enfant de la crèche est une lumière dans la nuit que nous connaissons actuellement. Les changements perpétuels de la situation sanitaire et par conséquence des mesures sanitaires qui nous sont imposées, nous mettent dans une grande indétermination et nous font vivre au jour le jour. Pour beaucoup, il est impossible de se projeter dans un avenir plus ou moins immédiat. Mais ce que nous pouvons toujours faire, c’est nous ouvrir à ceux qui sont là. Dans la mangeoire de Bethléem, l’enfant Jésus était là, et les bergers sont les premiers qui se sont ouverts à lui. Ces bergers ne sont pas tant les prolétaires de la société de l’époque. Ils sont plutôt à voir comme les bergers qu’ils sont, à savoir comme ceux qui veillent sur le troupeau qui leur est confié, et qui de ce fait peuvent partager la pauvreté des plus démunis dont ils ont aussi la charge. Durant les différents confinements, beaucoup ont rejoint l’Église pour s’engager dans le bénévolat en faveur des plus pauvres. Eh bien oui, ceux-là, ceux qui savent s’ouvrir aux pauvres et aux faibles, savent aussi fêter Noël et se réjouir de la venue au monde de l’enfant Jésus. Et ceux-là aussi savent vivre dans la confiance les temps d’épreuve qu’ils peuvent connaître.
Je souhaite à chacun de vous beaucoup de paix et de confiance pour la nouvelle année qui commence.
Père Benoît-Marie Roque,
curé de Notre-Dame des Blancs-Manteaux.